- Jessica a écrit:
- alcea a écrit:
Mais beaucoup trop galvodé par les midinettes (fan de tonton jaja ou pas) pour qui ça fait bien de regarder un film sur la drogue... et celui ci étant moins scato que Transpotting c'est moins sale pour leur petite personne mdrrr!
Bien que je suis à peu prêt sur que la moitié qui le cite ne l'ai même pas vu mdrrr...
+10000
Auquel j'ajoute mon +10000! MDR
Quand je l'ai découvert ce film, je n'avais pas 20 ans (hier encore toussa toussa...)
J'étais en train d'échouer en histoire de l'art à la FAC car je bossais comme une tarée à coté de mes études pour entretenir mon père, gros naze agressif de son état (m'étendrais pas sur le sujet) et je vivais dans une spirale de violence très très intense.
Je passe une soirée chez ma pote de fac, avec mon looser de mec du moment, et elle me dit: "Chérie, il faut que tu vois ce film. Mais attention, c'est tendu."
Ils étaient tous scotchés sur le canapé, à la fin, la bouche ouverte, l'air niais et perdu e celui qui vient de se prendre une grosse claque dans la gueule.
Quand à moi.... J'étais liquide. Parce que le personnage de la mère, je ne le connaissais que trop bien. Cette déchéance, cette solitude, cette autodestruction inconsciente, je l'ai vu grignotter une femme extraordinaire que j'aimais plus que tout.
Quelques mois plus tard, le temps de me remettre du choc, je me suis offert l'édition deluxe, et je l'ai revu. Pour comprendre. Mais l'émotion était trop vive pour vraiment analyser plus profondément.
A mon sens, mais ça n'engage que moi et je ne suis pas une spécialiste, il est plus glauque psychologiquement parlant que Trainspotting. Trainspotting est traité de manière plus trash, et plus violement coloré que RFAD, ce qui lui donne quelque part une atmosphère BD, et reste fixé sur la drogue, la dépendance.
RFAD est visuellement plus neutre (et peut être du coup plus réaliste?), la seule couleur violente, c'est le rouge de la robe de Sara (Cette scène où elle est en pleine errance, perdue, à contre sens dans la rue.....) Rien n'est laché au hasard. J'adore le travail de Darren Aronofsky qui m'a scotché avec ce film. Parce qu'il fait écho à des choses trop profondes en moi pour que je n'ai pas un lien particulier avec RFAD. Ce film me vide. Catharsis? J'en sais rien, je ne suis pas psy, et je m'en fout. Je l'aime, c'est tout!
Quand à Charette, je l'avais pas calculé, je voyais juste un très bon acteur dans un très très bon rôle, et c'était sans plus d'interêt que ça concernant ce film, à mes yeux. Ca l'est toujours d'ailleurs! Je n'ai pris connaissance de 30 et compagnie que bien après en fait, en me disant que Monsieur Darren Aronofsky avait certainement ses raisons pour lui faire confiance. Voilà, mais ce n'est finalement pas le propos.